T O U T A C O M M E N C É
par une "maison bleue adossée à la colline". On est dans les années 60, et lorsque le chanteur Maxime Leforestier se pointe avec sa frangine à San Francisco, au 3841 de la 18e rue, la maison qui se dresse devant lui est bleue. Il décide d'y poser ses valises quelque temps... Quarante ans plus tard, le quartier du Castro a perdu un peu de sa flamboyance, les hippies sont partis se réfugier ailleurs, les gays qui gagnent bien leur vie sont restés... et la fameuse maison bleue est devenue... verte. Universal Music, la maison de disque de Leforestier, sait ce qui lui reste à faire : il faut redonner à la maison sa couleur d'origine. C'est chose faite depuis quelques jours, grâce à la complicité du Consulat de France à Frisco, de Ressource, la prestigieuse maison de peinture, et de Maxime Leforestier qui, pour l'occasion, avait troqué son micro pour un pinceau.


Crédit photos (sur lesquelles figure M. Leforestier) :
Hélène Goupil pour France-Amérique
Pourquoi je vous parle de tout ça ? Parce que depuis que j'ai découvert les maisons victoriennes de San Francisco dans le générique de "La fête à la maison" (j'étais un enfant très cultivé), je n'ai jamais cessé de fantasmer dessus, parce que San Francisco, c'est vraiment une ville à part, c'est celle de la famille Tanner, de Bullit, de Harvey Milk, d'Alcatraz, des Chroniques, celle où il faut être "sure to wear some flowers in your hair, celle du Golden Gate... celle aussi où j'ai refusé de me faire tatouer entre midi moins le quart et midi comme le reste de la bande avec qui je voyageais quand j'avais 18 ans... Ah, San Francisco... !